Lac Tempe et Bira
GÉNÉRALITÉS
Voyage: Juillet 2014 / 3 jours, combiné avec Tana Toraja (4 jours)
Période recommandée: Juillet à Septembre
Durée recommandée: 3-4 jours
Budget: $$
ASPECTS PRATIQUES
Transport: Singapour ↔ Makassar : Silk Air, app 350 SGD. Makassar →Rantepao (Tana Toraja): Bus de nuit avec la compagnie (réservé à l’avance par notre hôtel avec), franchement super. Rantepao → Singkang (Lac Tempe) + Singkang → Bira : Taxi, 1.200.000 IDR :cher, roule comme un taré mais pas le choix. Bira → Makassar: taxi – 700.000 IDR si mes souvenirs sont bons.
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Logement: Tana Toraja / Lac Tempe: Guesthouse Pondok Eka : hôtel super pourri / Bira: Guesthouse Sunshine: 200.000 IDR la chambre, très bien.
A ne pas manquer: Voir les chantiers de construction navale de Panrang Luhuk, se détendre sur un bateau au large de Pantai Bira.
RÉCIT
Au préalable, nous étions à Tana Toraja.
Lac tempe
Arrivée a minuit: la ville est vilaine. L’hôtel aussi, mais c’est le mieux de la ville.
Réveil a 7h: le petit déjeuner est vilain lui aussi, tiens. En plus ça sent bizarre: ils n’ont quand même pas osé mettre du Napalm dans mon lait ces asiates!??! en fait non, une énorme fumée noire apparait peu à peu dans le ciel: un incendie! C’est chez les voisins, je peux finir mon lait. Il y aura peut être des morts, mais au moins nos bagages sont saines et sauves: on peut partir au lac l’esprit rassuré*
La ballade en pirogue à moteur dure un peu plus d’une heure, et coute 200.000 IDR en tout. Le lac est magique, et dégage une force et une tranquillité à la fois hors du commun en Asie.
Il y a une vie autour du lac, mais aussi dessus.
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

Il est alors tant de repartir pour Bira.
*en vérité l’incendie était vraiment loin de l’hôtel, et était très impressionnant. Nous étant éloignés de la tragédie, j’espère sincèrement qu’il n’y a pas eu de blessés. Ils sont parvenus à éteindre l’incendie relativement rapidement puisque 30 minutes plus tard, il n’y avait plus de fumée.
Bira
Bira, c’est la pointe Sud-Est de Sulawesi Sud. Pourquoi y aller?
- Les chantiers de construction navale traditionnels
Il paraitrait qu’on construit ici les meilleurs bateaux en bois de toute la région, et des iles alentours. Les charpentiers utilisent toujours des techniques ancestrales , en utilisant, attention attention, zéro plan de construction ou outil de mesure: bons yeux et savoir faire transmis par papa suffisent à construire ces belles bêtes, appelés Penisi, pouvant atteindre plus de 30 mètres et près de 200 tonnes.
Si Tana Beru est le chantier le plus connu, j’ai trois milliards de fois préféré celui de Panrang Luhuk: on a l’impression d’assister à la création de l’arche Noé, sérieusement fascinant!
- Le port de Bira
On y voit les bateaux finis. Il y a une atmosphère spéciale dans ce port, que j’imagine s’apparenter au sentiment d’ouverture sur le monde et de départ pour l’aventure il y a 500 ans en Europe. Les gens embarquent et débarquent sur des immenses bateaux de bois construits à la main prêts à affronter des tempêtes.
- les plages, le snorkeling
Ca, c’est ce qui est écrit dans les guides du routard ou lonely planet. De mon avis, c’est pas franchement la carte postale: bondés de touristes indonésiens qui adorent se faire trainer en banana et balancer leur sacs plastiques sur la plage, les coraux ne sont pas les plus extraordinaires d’Asie, et la plages manquent un peu de charme. Ça reste néanmoins agréable, surtout lorsqu’on prend le bateau pour aller à l’ile d’en face où on s’allonge en sirotant une noix de coco!
- le décor
Il y a tout de même par ici des maisons incroyables, et une côte hors du commun.
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
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Il est alors de rentrer sur Makassar. Sur la route, des centaines de vendeuses de sel et de pastèques.
Si le Tac Tempe et Bira ne me laisseront pas un souvenir impérissable, le pays Toraja restera gravé lui dans ma mémoire.
Sur ce, la bise et bonne nuit.
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