PULAU BESAR

GÉNÉRALITÉS

Voyage: Juin 2015 / 2 jours

Période recommandée: De Mars à Août

Durée recommandée: 2 jours

Budget: $$

ASPECTS PRATIQUES

Transport Singapour -Mersing: Nous avons opté pour un taxi 4 personnes à 320 SGD aller-retour, avec Sam (+60 197764985), super sympa, il a un bob, il conduit vraiment bien (un petit miracle pour la Malaisie), et il ne parle pas si on ne lui demande pas. Il existe également d’autres solutions, détaillées sur les pages Tioman ou Rawa. Transport Mersing – Rawa: Bateau, inclus dans le prix de l’hôtel.

Bateau/Logement/Restauration: Nous avons pris le package bateau, logement, 2 repas auprès de Mirage Island Resort . Un vrai petit havre roots qui nous fait oublier la vie citadine. Le plus bel hôtel de l’ile, selon moi, et le moins cher à la fois.

A ne pas manquer: Traverser la jungle pour se retrouver sur une plage à piscines naturelles (“Oh regarde! Les Seychelles!”) / Ramasser des détritus sur la plage, pour en faire des objets décos trop stylés (“Oh regarde! Un arrosoir Bob l’éponge!”) ) / Jouer avec les chats (“Oh regarde! le chaton tout mignon sans yeux: on peut le garder? “) / boire des canons (“Oh regarde! une binouze!”) / et ne pas oublier la crème anti coup de soleil, la crème anti moustique, la crème anti sandflies et la crème anti-ride… (“Oh regarde! 40 boutons sur ta cheville droite!”)

Plus d’infos pratiques : Malaisie

RÉCIT

Je me contenterai cette fois-ci de seulement quelques anecdotes sympathiques:

Arrivée sur Besar: on a l’impression d’arriver au milieu d’une secte éloignée du monde civilisé. Ce n’est pas ici qu’on trouvera un dentiste digne des meilleurs praticiens d’Orléans (private joke, si vous saviez, je vous assure que vous trouveriez ça drôle aussi, je vous jure)! Et on ne trouvera pas non plus de sanglier: à la base, l’ile s’appelle “Pulau Babi Besar” = l’ile des gros sangliers, mais il n’y a plus de Pumba, elle s’appelle donc désormais uniquement Pulau Besar.

Besar, ou le pays des chats: trop mignons-choux-tout doux-qui puent. Ça donne envie d’en ramener un et de l’appeler Besarito.

Besar, ou le pays des sandflies: trop relous-invisibles-fourbes-pas tout doux-qui puent. Se méfier a tout prix de ces bestioles qui s’amusent à te piquer en chaine, pour te refiler une démangeaison insupportable sur plusieurs jours et des cicatrices sur plusieurs semaines… la nature est vraiment cruelle, on devient vite irritable: “ATTENTION Mathieu, une sandfly sur ta joue!!”

Besar, ou le pays de la farniente: On ne peut peut-être pas aller sur la plage à cause des puces de sable, certes, mais ce n’est pas ça qui va nous empêcher de nous la couler douce, très douce…

Besar ou le pays des habitants de Besar: Ben oui, parce-qu’à la base, il y a quand même un mini village de à peu près 100 bonnes gens, qui vivent principalement de la pêche!

et qui dit village, dit plein de dechets sur la plage: trop bien!! — et qui dit village, dit déchets sur la plage: trop bien!!

Besar ou le pays des trouducs: Ça joue, ça jauge, ça bluffe. Mais ne vous méprenez pas, c’est aussi le pays des présidents, ou plutôt devrais-je dire des présidentes…

Mathieu est dans le stress... — Mathieu est dans le stress… il lorgne la place convoitée de vice trouduc…

Besar ou le pays d’Indiana Jones: Nous partons seuls à la conquête de l’ile!!! On est motivé à mort: tong, petite bouteille d’eau et heureux de fuir les sandflies, c’est parti pour 45 minutes de marche, facile selon le barman de l’hôtel Aseana, le départ de la marche. 15 minutes plus tard, j’ai envie de pleurer et de faire demi-tour: chaleur, humidité, et moustiques tiger ont raison de ma motivation… mais j’ai l’aventure dans le sang, à moins que ce ne soit devenu du venin de sandfly, je continue… pour arriver au bout de ma vie sur une très jolie plage, sans sanflies youhou!!!